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Coiffure: Son Évolution

Lucy, notre plus lointain ancêtre connu, avait des pellicules et les cheveux en pétard mais surtout pas un seul rendez-vous pris chez le coiffeur. Les chercheurs sont formels, Lucy aimait les faux cils mais ne faisait que peu d’efforts capillaires. On peut en dire de même de l’homme préhistorique qui certes coupait ses cheveux avec des pierres aiguisées et utilisait des mixtures, mais uniquement dans un but pratique afin de ne pas être gêné dans ses tâches quotidiennes. Et si Lucy représente aujourd’hui l’un des meilleurs spécimens des origines humaines, les débuts de l’histoire de la coiffure se font bien plus tard.

LUCY:

 

 

Sur le territoire français, la Dame de Brassempouy, petite statuette datée de 23 000 ans av. J.C. atteste avec sa chevelure tressée de l’existence d’un rôle esthétique déjà à cette époque. C’est l’un des premiers signes de coiffure avec la figurine de la Vénus de Willendorf, datant pour sa part de 20 000 ans av J.C. Ces exemples sont malgré tout rares car très peu d’objets aussi vieux sont parvenus jusqu’à nous. 

La Dame de Brassempouy

Les modes commencent alors à s’enchaîner toujours plus vite dans l’histoire de la coiffure au point où la coiffure devient un art à part entière, évoluant au fil des époques et des saisons, passant des tresses aux chignons, des cheveux lisses à ondulés. Certaines femmes commencent même à décolorer leurs cheveux grâce à divers produits naturels contant de l’ammoniac, dont la camomille, afin de les faire paraitre plus blonds. C’est donc l’époque qui marque la fin de l’empire romain qui voit aussi la coiffure évoluer en un réel phénomène de mode, répondant à des critères esthétiques et non plus uniquement pratiques ou dévoués au culte de divers dieux mythologiques.

 

Plus tard dans l’histoire de la coiffure, c’est en France en 1292 qu’on retrouve la première trace écrite de la profession de barbier-coiffeur dans un registre officiel parisien. Cette inscription marqua officiellement le début du métier de coiffeur, un métier qui recense aujourd’hui plus de 95 000 salons professionnels dans l’hexagone.

                                                                

A l’heure d’aujourd’hui la coiffure est devenue le deuxième secteur d’activité le plus important de l’Artisanat en France.

C’est un secteur dynamique,qui évolue pour s’adapter aux attentes des consommateurs.

 

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